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Humeur lunesque : De la musicalité entêtante du « tu m'as vuvu zétéla ?» (posté le 15/06/2010 à 13:22)

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Humeur lunesque : De la musicalité entêtante du « tu m'as vuvu zétéla  ?»

En ce lundi pluvieux, j'ai un peu le bourdon. Un bourdonnement entêtant me pollue les cages à miel, avec cette impression d'avoir mâché du papier toute la nuit et me sentir un tantinet pâteux. Mon amie la bouteille n'y est pour rien, en alcoolique converti à l'auto-sevrage, j'ai l'habitude de gérer ce genre d'impression. Non, c'est juste que je peine à trouver, de ci de là, un peu de courage à m'intéresser à quoi que ce soit. L'actualité m'ennuie : football bourdonnant, politique franchouillarde d'une platitude habituelle que ne renierait pas Ségolène, médias soupe-pression de rigueur à la redondance pitoyable et grand-guignolesque et une météo de merde pour un mois de Juin qui me voit prendre un coup de vieux d'une plombe de plus. Je traîne donc les pieds, je l'admets et envisage de vivoter à la petite semaine, me tâtant, à savoir si je participerai à l'apéro « pinard-sauciflard » juste pour y foutre la merde au cas où il aurait lieu. C'est mon côté un tantinet cabotin et provocateur.

Il y a des jours comme ça ou, franchement, sans se poser de question, on a envie de se greffer une couette et un oreiller et de fusionner avec matelas et sommier.

J'ai un peu rie, certes, à l 'histoire Belge du jour, mais pas suffisamment pour provoquer en moi une montée de gélothérapie ce qui justifie mon humeur lunesque en berne (ta gueule Stéphane, on ne t'a rien demandé !).

 

Même mon Ami Canin, dont les poils lui masquent les yeux telle une Burqa non-imposée puisque naturelle et exonérée de TVA (Taxe Vétérinaire Allégée) me confie du regard sa non-envie de pisser sur le premier poteau venu en pissant dans le couloir, s'en excusant presque. D'habitude, j'aurais râlé mais là, franchement, à part user de serpillère et de lui souffler doucettement dans les bronches, bof (Bande Originale Feignasse) !

Vous me direz : « ça arrive ma poule, pas de quoi se triturer le mégot ! », au regard de mon air hagard d'une poule qui, justement, en aurait trouvé un de mégot.


Parallèlement, j'apprends, sur France Inter, dans l'émission « la tête au carré » que des chercheurs passent leur temps à chercher des poussières d'extra-terrestres. Mazette ! Je m'essaie à imaginer la gueule de l'aspirateur nucléaire usité pour mesurer l'ampleur du néant à aspirer. Mais ça doit être passionnant les découvertes de ces chercheurs, sauf que j'ai pas la caboche calée dans le bocal, ce jour, et que donc, les compositions éventuelles d'une quelconque matière organique improbable ultra-carbonée inhérente à ces collectionneur de poussières me laissent aussi vide que le sac plein de mon aspirateur que ma compagne a oublié de vider après avoir aspirer l'intérieur de la poubelle à roulettes qui nous sert de voiture de la merde que mes groles approvisionnent en permanence. A écouter le scientifique dans le poste, ça ne donne plus très envie de s'extasier devant une étoile filante qui ne serait, selon lui, que de petites particules insignifiantes. De l'art scientifique de flinguer l'émerveillement d'yeux d'enfants. Connard de scientifique qui oublie que dans le recherche et la science, la part de poésie est prépondérante. De toute façon, vue le sombre plafond qui me sert de ciel, pas facile de se moucher dans les étoiles. Lundi de merde vous dis-je.


Et pis quoi encore ? Ah oui, pour combler ma déprime lunesque, je me suis calé une compil' de Jean Ferrat, rien de tel pour m'enfoncer encore plus, tout en essayant de chasser de mon esprit la ritournelle de Féloche qui m'assure que « Darwin avait raison ». Fais chier ce Darwin mais en même temps, ce Darwin a prouvé que la vie était une éternelle évolution, que l'homme descendait du primate et l'actualité actuelle nous prouve, via les apéros-pinard-gros-lard, qu'elle a une facho-euse tendance à y remonter.


Et pis quoi encore (« what else ? » en langage caféïné Clooney) ? Manquerait plus qu'un piano me tombe sur la tronche et que je me fende d'une discute avec le tout-puissant qui, au passage, tout comme le Père Noël, n'existe pas. Je sais, ce n'est pas facile à avaler tous ces siècles de mensonges, mais il va falloir s'y faire, nous ne sommes que le terreau que nous voudrons bien laisser à nos générations futures. Par contre, les Bio-Man existent ! Si, si ! La Duflot fait son impératrice à ce sujet ces derniers temps. Ce que j'aime dans l'écologie, c'est Cécile : elle a ce sourire brillant de mère de quatre enfants qui se torchent à la sciure (les mômes, pas la maman), le culot de ne pas é-copé (chabotage de rigueur) dernièrement cependant, tout en retirant le doigt sur la braguette d'un Bandit pédophile supposé à la couenne hargneuse, voire aigri. De quoi voir vert-de-gris. Quand Cécile Duflot remplacera Evelyne Délhia à la météo, je materai TF1 vers 20H28 !

Nan je rigole, c'est un lundi de merde mais faut pas non plus déconner... mauvaise humeur ne signifie pas forcément abrutissement.

Je vous lèche là où vous voulez et vous laisse comme vous m'avez trouvé : Sombrement lunesque.

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